La 130e réunion de l’Association des transporteurs aériens francophones (ATAF) s’est tenue samedi 23 novembre à Abidjan. Il s’agit de dégager des pistes sur les défis auxquels font face les compagnies aériennes à l’échelle mondiale.
Au programme des travaux, les sujets d’actualité et des thématiques communes telles que l’Intelligence artificielle, la cyberattaque, la gestion financière des entreprises aériennes et la gestion de la pénurie de main d’œuvre (mécaniciens, pilotes) ainsi que des pièces détachées.
« On peut être concurrents mais être unis autour de l’ATAF pour traiter de sujets qui concernent touent les compagnies aériennes », a expliqué aux journalistes le Directeur général de l’ATAF, Patrick Alexandre.
Le DG-adjoint de l’Association, Jean-Claude Cros a ajouté que l’ensemble des compagnies aériennes traversent « un moment un peu sombre » en raison de contingences liées à l’indisponibilité des pièces détachées, le retard dans la réparation des appareils, le retard dans la livraison des engins.
La réunion d’Abidjan se tient sur invitation d’Air Côte d’Ivoire et a enregistré la présence de représentants d’une vingtaine de compagnies. Le choix de la capitale économique ivoirienne, après l’AG tenue en 2017, marque le retour des travaux de l’ATAF en Afrique, après la période de a covid-19. Selon les organisateurs, Abidjan s’impose en raison vu du développement d’Air Côte d’Ivoire et des perspectives de développement de la Côte d’Ivoire.
Dans son mot de bienvenu, le général Abdoulaye Coulibaly, PCA d’Air Côte d’Ivoire et actuel président de l’ATAF a affirmé qu’Abidjan « donne une image forte de la croissance du pays ».
L’ouverture officielle de la réunion a été faite par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, général Vagondo Diomandé, représentant son homologue en charge des transports Amadou Koné. Il a mis un accent particulier sur la contribution du transport aérien à l’économie.
« A l’échelle africaine, l’aviation civile joue un rôle de plus en plus crucial dans l’intégration économique et la connectivité du continent. En facilitant les déplacements et les échanges commerciaux, elle facilite significativement la croissance économique et la cohésion sociale », a-t-il remarqué.
Le transport aérien capitalise plus de 80 millions d’emplois dans le monde et pèse pour 3,5 milliards de dollars dans le PIB mondial. L’ATAF compte 22 compagnies et revendique une part estimée à environ 60% sur le marché mondial du transport aérien.
