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Responsabilite societale
Les activités dans la démarche environnementale ont démarré en 2013 par la réalisation d’un plan de gestion environnementale ayant pour but la détection des impacts environnementaux et sociaux générés par ses diverses activités et la détermination d’un processus d’atténuation et maîtrise de ses impacts. Le rapport du PGEA a été approuvé par l’arrêté n° 0013/MINESUDD/ANDE du 18 Février 2014 et renouvelé par l’arrêté n° 00075/MINSEDD/ANDE du 26 Avril 2018.
Toujours soucieux de l’impact de ses activités sur l’environnement, Air Cote d’Ivoire a amélioré en 2017 son Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) en prenant comme support les procédures de sauvegarde opérationnelle de la BAD et de la norme SFI. La prise en compte de ces nouvelles exigences environnementale et sociétale s’inscrit dans le cadre du projet de financement partiel d’Air Côte d’Ivoire pour son programme d’expansion et de modernisation (qui comprend l’acquisition de cinq (5) aéronefs Airbus A320, famille qui remplacera ceux en location).
Les caractéristiques du Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) d’Air Côte d’Ivoire, décrites dans le manuel du SGES, sont :
En 2014, Air Côte d’Ivoire développait une politique Qualité, Sécurité, Sûreté, Environnement (QSSE) qui a été déployée dans toutes ses activités et à tous les échelons de son organisation. En 2017, la révision de la politique environnementale d’Air Côte d’Ivoire a produit une politique environnementale et sociale qui visait une démarche de progrès et d’amélioration permanente des questions environnementales, les droits des travailleurs et les questions communautaires. Cette politique est accompagnée d’un engagement pour l’environnement et la société.
La politique environnementale et sociale est conforme aux exigences et codes de bonne conduite des normes environnementales (ISO 14001 par exemple), de santé et de sécurité au travail (ISO 45001 par exemple), aux conventions de l’OIT sur la main d’œuvre et les conditions de travail et intègre les objectifs par rapport à la santé des communautés, leur sureté et leur sécurité.Air Côte d’Ivoire a mené une analyse des impacts environnementaux selon la méthode de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) qui consiste à déterminer les aspects environnementaux (AE) par type d’activité ensuite de conduire une évaluation par cotation et hiérarchisation des AE afin d’identifier les impacts environnementaux.
Les principaux impacts environnementaux (IE) négatifs identifiés sont les suivants :
- La pollution des eaux de surface/souterraines et pollution des sols par le rejet des déchets : déchets ménagers industriels et déchets dangereux, déchets non-dangereux, déchets d’équipements électriques et électroniques, déchets industriels banals, déchets industriels spéciaux ;
- Les nuisances sonores, olfactives et vibratoires par les aéronefs ;
- L’émission des Composés Organiques Volatiles (COV) par les groupes électrogènes et moteurs des aéronefs ;
- Les impacts sur la biodiversité : faune, flore, habitats naturels par la consommation de papiers, consommation électrique, eau et produits de nettoyage,
- Les impacts sur la sécurité et la santé.
L’évaluation de l’importance des impacts négatifs a permis l’identification des activités de maintenance et d’exploitation comme principales activités génératrices d’impacts négatifs significatifs et le centre de maintenance des aéronefs comme site spécifique générateur d’impacts.
Le programme de gestion environnementale et sociale est conçu sous la forme de plans d’actions spécifiques élaborés suite à l’identification des impacts environnementaux, aux différents audits, autres revues et différentes inspections. Les plans d’actions spécifiques se présentent sous la forme de fiches incluant l’impact ciblé, les différentes activités à entreprendre, l’objectif de chaque activité, l’identification des responsabilités, des délais d’exécution, des moyens de vérification et de documentation.
Le programme inclut :
- La communication interne et externe,
- La gestion (maîtrise et réduction) des déchets,
- La lutte contre les nuisances sonores,
- La réduction des émissions des gaz à effet de serre,
- La maîtrise des situations d’urgence.
Les programmes de gestion seront revus régulièrement pendant les audits, les revues de direction si nécessaire et modifiés en conformité avec les nouveaux développements et l’extension des activités existantes.
L’équipe en charge de la mise en œuvre du SGES est composée d’un coordonnateur agissant comme point focal sur toutes les questions liées à la gestion environnementale et sociale ; ainsi que les responsables nommés dans les divers sites et départements clés à savoir les ressources humaines, le centre d’exploitation et le centre de maintenance.
La mise en œuvre du SGES nécessitera de mettre à disposition les ressources utiles disposant d’un budget annuel. Ce budget est révisable sur la base des audits internes et externes.
Suite à l’adoption de la politique environnementale et l’approbation du SGES, le coordonnateur du SGES et son comité seront nommés officiellement par la direction. Les personnes chargées de la mise en œuvre du SGES recevront une formation spécialisée dans les systèmes de gestion, l’analyse des causes profondes et les programmes d’amélioration continue.
Les communications internes comprendront la fourniture d’informations à divers niveaux et fonctions de l’entreprise responsables de la performance en ce qui concerne les aspects environnementaux, les impacts et les risques, la surveillance, la vérification et la revue de direction. Les communications externes comprennent la réception, la documentation et la réponse aux aspects environnementaux avec les parties intéressées et comprennent :
- La communication avec les entrepreneurs, les sous-traitants, les partenaires et les visiteurs,
- La réception, la documentation et la réponse aux communications pertinentes et perpétuelles des parties intéressées.
Par ailleurs, Air Côte d’Ivoire s’engage à communiquer sa politique environnementale à tous les employés, y compris les travailleurs contractuels et les parties prenantes externes et de publier le résumé de son SGES au public au niveau de son site web.
Malgré la prise en compte de tous les risques et la mise en place les programmes de gestion qui conviennent, des accidents et des situations d’urgence peuvent se produire. La préparation et réponses aux situations d’urgences exigent plusieurs étapes selon les normes environnementales et sociales en vigueur, permettant d’apporter des solutions pour faire face aux potentiels cas d’urgence dans le cadre de nos activités. Le but de cette analyse est d’anticiper au mieux les situations d’urgence potentielles susceptibles de perturber, polluer ou dégrader notre cadre de vie et celui des communautés environnantes.
Pour faire face aux situationx d’urgence, Air Côte d’Ivoire dispose d’un manuel de gestion de crise, qui contient les éléments suivants :
- Organisation et responsabilités (avant, pendant et après une crise)
- Processus de gestion de crise (déclenchement et conduite des opérations de gestion de crise)
- Fiches réflexes (listes des tâches à réalisées par chaque intervenant)
Le plan de gestion de crise est testé périodiquement afin de s’assurer qu’il est efficace.
Divers groupes d’intervenants entretiennent des relations avec Air Côte d’Ivoire. Des concertations avec ces parties prenantes seront engagées pour comprendre les impacts que nos activités ont sur elles afin de ne pas risquer d’entacher notre réputation et de susciter des sentiments et des campagnes négatives à notre encontre. Des relations régulières et systématiques contribueront à acquérir la confiance des parties prenantes et à donner à notre entreprise une image positive. En outre, les parties prenantes peuvent contribuer à fournir des informations précieuses qui aideront à éviter ou minimiser les effets potentiellement néfastes de nos activités.
Pour bâtir et maintenir une bonne relation avec nos parties prenantes, il est essentiel de les tenir informées des suites données par la compagnie à leurs préoccupations ou à leurs plaintes. Par conséquent, nous ferons un rapport aux communautés concernées, afin d’expliquer les mesures prises par l’entreprise pour résoudre les problèmes identifiés lors du processus de concertation et les informer des résultats obtenus (via le site web, courriers, etc.).
Le suivi et le contrôle permettent de vérifier et d’ajuster le SGES. Il faut suivre les plans d’action pour s’assurer de leur bonne mise en œuvre et de l’application des procédures. Il faut aussi s’assurer que le SGES couvre les risques les plus probables et permet des améliorations durables au sein de la compagnie. Le suivi et le contrôle de gestion fournissent les informations nécessaires pour assurer la conformité de la mise en œuvre du SGES. Le suivi et l’évaluation couvrent les neuf (9) éléments du SGES.
Le SGES est revu par la direction au moins une fois par an afin d’évaluer sa conception et son application. Le bilan du SGES est publié après la revue de direction.